• La question de la politique à adopter pour résoudre la crise du logement, notamment entre l'encadrement des loyers et la libéralisation du marché immobilier, suscite des débats animés.

     

    Il y a eu une récente étude qui a mis l’emphase sur la baisse des loyers à Paris, tandis que l'expérience en Argentine suggère que la libéralisation peut stimuler l'offre de logements tout en maintenant des prix stables.

     

    Depuis cinq ans, la France a opté pour l'encadrement des loyers, une mesure qui semble avoir contenu la hausse des loyers à Paris, selon une étude récente menée par l'Atelier parisien d'urbanisme et une équipe de recherche en sciences sociales.

    Une ruelle

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    Cela a été initialement présentée comme une expérimentation, mais elle s'est progressivement étendue à d'autres grandes villes du pays. Les partisans de cette politique se félicitent de ses résultats, soulignant une atténuation de la hausse des loyers dans le secteur privé. Cependant, certains critiques soulignent les effets dissuasifs de cette politique sur les propriétaires, ce qui pourrait entraîner une diminution de l'offre et de la qualité des logements disponibles.

     

    Pendant ce temps, en Argentine, une série de réformes libérales a été mise en œuvre, ce qui a conduit à une significative augmentation de l'offre de logements à Buenos Aires. En seulement un trimestre, le nombre d'appartements disponibles à la location est passé de 6600 à 19 000, selon la Chambre immobilière argentine. L'augmentation de l'offre n'a pas été accompagnée d'une augmentation proportionnelle des loyers.

     

    Au contraire, les loyers sont restés stables, voire ont légèrement baissé dans certaines régions de la capitale. Les données montrent que les loyers progressent désormais à un rythme bien inférieur à celui de l'inflation, ce qui indique une stabilité relative des prix.


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  • Souhaitez-vous devenir propriétaire d’un logement ? Pour cela, il est bon de se pencher sur ce qu'il s'est passé ces dernières années dans le secteur. Alors qu'en 2023, les ventes de biens immobiliers ont clairement baissé, les experts avaient prédit un rétablissement de la situation en 2024. Les vendeurs, qui étaient auparavant réticents, commencent à se rendre à l'évidence. Toutefois, ils sont encore nombreux à pratiquer des prix très élevés. Cela permet donc de négocier le montant du bien immobilier alors que dans les cas où les prix ont baissé, la négociation devient plus difficile.

     Un sofa blanc dans une pièce

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    Crédit photo : atanaspaskalev de Pixabay 

    Pour mieux comprendre la situation, une étude s'est penchée sur les 100 localités où il y a le plus de petites annonces immobilières tout en prenant en considération les marges de négociation. En moyenne, cette marge en France est actuellement de 6,59%, ce qui est plus élevé que la norme. En effet, la moyenne normale tourne généralement autour de 5% voire moins. Selon un récent sondage, la moitié des vendeurs est prête à réduire son prix pour conclure sa transaction plus rapidement.

     

    Par ailleurs, il y a de grandes disparités entre les villes. On peut noter que dans certaines d’entre elles, la marge de négociation dépasse les 8%, tandis que dans d'autres, elle ne dépasse pas les 2%. Le lieu où ce pourcentage est le plus élevé est Menton, qui se distingue avec une marge de 9,09%. D'autres villes, comme Tourcoing, Narbonne, Sète ou Anglet, ont vu leurs prix immobiliers augmenter rapidement après la période post-COVID. Cependant, la demande n'est plus aussi forte actuellement, et les acheteurs préfèrent se tourner vers des valeurs sûres traditionnelles.


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  • Les taux des crédits immobiliers continuent de baisser à la mi-avril, comme le rapporte l’Observatoire Crédit Logement. Ce qu'il est bon de noter c'est que depuis janvier, cette tendance à la baisse se maintient. Il est même possible d’enregistrer une diminution moyenne de 0,1 point chaque mois.

     

    Cette baisse des taux rend l'emprunt de plus en plus abordable pour les ménages. En effet, selon les données de l’Observatoire Crédit Logement CSA publiées le mardi 16 mars, les taux moyens des crédits immobiliers contractés par les ménages se situent à 3,84% à la mi-avril. Ces taux pourraient encore baisser d'ici la fin du mois pour atteindre 3,80%, contre 3,90% en mars dernier. Michel Mouillart, professeur d'économie et porte-parole de l’Observatoire, souligne que depuis la fin de l’année précédente, les taux ont baissé en moyenne de 0,1 point chaque mois, alors qu'en janvier, ils étaient en moyenne de 4,21%.

     Des logements anciens

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    Crédit photo : lecreusois de Pixabay

    En plus de réduire leurs taux, les banques sont devenues plus généreuses dans l’octroi de prêts. Entre décembre et mars, le nombre de crédits accordés a augmenté de 46%, tandis que le montant total des prêts distribués a progressé de 52%. Michel Mouillart se montre optimiste quant à l'avenir de la production de crédits, anticipant une accélération de cette tendance au cours du second semestre 2024, bien que les niveaux de 2019 ne soient pas encore atteints.

     

    Les analystes, ainsi que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, prévoient que la Banque centrale européenne (BCE) amorcera un cycle de baisse de ses taux directeurs à partir de juin. Cette initiative entraînera une baisse continue des taux des crédits immobiliers, qui devraient atteindre 3,30% d'ici la fin de l'année 2024.


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  • Bien souvent, pour trouver un bien immobilier à acheter, les potentiels acquéreurs se tournent vers les annonces immobilières. Toutefois, on remarque ces derniers temps qu’ils sont de moins en moins présents. En effet, cela se traduit par un contexte qui était encore très tendu il y a peu. Entre les taux de crédit très élevés et peu de logements disponibles, plusieurs acheteurs ont décidé de renoncer à leur projet pour le moment.

     

    Ces derniers, autrefois nombreux, se font désormais très rares sur les sites de vente immobilière. Selon certains professionnels, une baisse du nombre de recherche a été enregistré. On peut également noter que la tendance est identique pour le nombre de visites organisées aussi bien dans les maisons que dans les appartements.

     Un intérieur de maison vide

    Les acheteurs immobiliers sont moins nombreux qu'avant

     

    Crédit photo : Randyjost de Pixabay 

    Ce qui est paradoxal, c'est que le nombre de logements mis en vente a quant à lui augmenté. Cela veut dire que l’écart se creuse encore un peu plus. Ce qu'il est bon de préciser, c'est que lorsqu'un propriétaire met une annonce en ligne, une certaine audience s’y intéresse généralement sauf qu'en ce moment, c'est loin d’être le cas. Il faudra donc attendre que les taux d’emprunt baissent à nouveau et que la situation soit plus favorable aux acquéreurs afin de les revoir surgir.

     

    Cette dégringolade de la demande se ressent particulièrement dans certaines régions, notamment dans le sud de la France. En Occitanie, en région PACA et en Corse, la diminution du nombre de contacts entre acheteurs potentiels et vendeurs est encore plus prononcée, atteignant respectivement -30%, -36% et -47%.


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  • Que ce soit pour une raison personnelle ou professionnelle, il arrive d’avoir besoin de déménager. Dans certains cas, un patron peut demander à son employé de se déplacer dans un autre lieu pour exercer ses fonctions. La plupart du temps, le déplacement professionnel se fait en France, mais en fonction de la distance, il peut être impossible de partir et de revenir à son domicile tous les jours. C'est pour cette raison que de nombreuses personnes décident de déménager pour s’installer plus près de leur travail avec toute la famille. Déposer une annonce de location ou de vente de la maison dont elles sont propriétaires peut être utile si le déplacement est prévu sur le long terme ou s’il est définitif. Cela leur permettrait d’acheter plus près de leur lieu de travail.

     Une clé suspendue à un carton

    Vendre ou louer son logement avant de déménager

     

    Crédit photo : congerdesign de Pixabay 

    Bien que ce soit une bonne idée, il faut prendre le temps de réfléchir et de se préparer. En se tournant vers la location, il est souvent nécessaire de rédiger une annonce qui mettra en valeur les aspects du logement, et exprimera aussi les conditions comme le prix et la possibilité ou non d’avoir des animaux, entre autres.

     

    En revanche, si on est sûr de vouloir vendre, il est sage de prendre le temps de se renseigner sur le marché immobilier dans les régions concernées. À noter que les prix et la demande peuvent varier considérablement d'une région à l'autre.

     

    Enfin, il est important de se pencher sur tout ce qui concerne le déménagement. Il peut s'agir des cartons, du choix du déménageur ou encore des démarches administratives pour effectuer le changement d’adresse. Changer de région demande donc une certaine préparation.

     

     


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