• La crise immobilière frappe le marché du neuf à Lyon, avec des programmes suspendus et des réservations en chute libre, enregistrant une baisse de 49 % des réservations de logements collectifs dans la métropole lyonnaise entre août 2022 et 2023. Malgré cette situation difficile, les promoteurs immobiliers maintiennent leurs prix de vente en espérant une reprise du marché. Philippe Layec, président de la FPI région lyonnaise, et Eric Verrax, président du CECIM, reconnaissent la gravité de la crise dans cette ville du département du Rhône, avec seulement 1668 unités réservées cette année contre 3907 l'année précédente et 6000 en 2016.

    Crédit photo : Jorge Franganillo de Flickr / Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0)

    Le vieux Lyon

    Achetez un bien immobilier dans la ville de Lyon


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  • La tendance à la hausse des taux d'intérêt pour les crédits immobiliers se poursuit, marquant la rentrée sur le marché de l'immobilier. Les nouveaux taux d'usure pour le mois de septembre ont été annoncés, et ils révèlent une augmentation significative. Les prêts de moins de 10 ans affichent un taux d'usure de 4,23 %, tandis que les prêts de 10 à moins de 20 ans sont à 5,28 %, et enfin, les prêts sur 20 ans et plus atteignent 5,56 %. En d'autres termes, des taux dépassant les 5 % sont désormais envisageables.

     

    Les courtiers sont déjà en possession des nouvelles grilles tarifaires des banques. Un cap symbolique est franchi avec des taux de crédit presque aussi élevés qu'en 2008. Une banque propose même un taux de 5 % pour les crédits sur 25 ans, un niveau de taux inédit depuis 15 ans. Bien que les autres banques oscillent actuellement autour de 4 à 4,5 % sur 25 ans, elles devraient rapidement ajuster leurs taux pour suivre la tendance.

     

    Cela a un impact significatif sur les emprunteurs. Un ménage qui aurait pu emprunter 300 000 euros il y a 2 ans ne pourra obtenir que 200 000 euros lorsque les taux atteignent 5 %. Ainsi, 100 000 euros de capacité d'emprunt ont été perdus rapidement, alors que les exigences des banques continuent de s'accroître. L'apport personnel est désormais un élément crucial, avec une moyenne de 20 % d'apport.

     

    Un autre facteur gagne en importance : le diagnostic de performance énergétique (DPE), en raison de la mise en place progressive de l'interdiction de location des logements énergivores. Pour les logements mal notés, certaines banques réclament un apport encore plus important, et elles se montrent plus strictes lorsque le bien est destiné à la location. Par exemple, une banque ne prend plus en compte les futurs revenus locatifs pour l'achat de logements classés G ou F, qui seront respectivement interdits à la location en 2025 et 2028.

     

    Crédit photo : Anthony.traversi de Wikimedia Commons / Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)

    Une agence immobilière

    Les taux dépassent maintenant 5 %


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  • La tendance à la hausse des taux d'intérêt pour les crédits immobiliers se confirme, avec la révélation des nouveaux taux d'usure. La rentrée s'annonce sur le marché immobilier avec des taux d'intérêt en augmentation. Les taux d'usure pour le mois de septembre ont été récemment annoncés au Journal officiel : 4,23% pour les prêts de moins de 10 ans, 5,28% pour les prêts de 10 ans à moins de 20 ans, et 5,56% pour les prêts sur une durée de 20 ans et plus. Cette évolution signifie que des taux dépassant les 5% sont désormais possibles.

     

    Les courtiers ont déjà reçu les nouvelles grilles tarifaires des banques. Un seuil symbolique a été franchi, avec des taux de crédit presque aussi élevés qu'en 2008. Une banque propose déjà un taux de 5% pour des prêts sur 25 ans, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis 15 ans. Les autres banques oscillent actuellement entre 4% et 4,5% pour des prêts sur 25 ans, mais elles devraient rapidement suivre la tendance à la hausse.

     

    Cette évolution a des conséquences significatives. Un ménage qui aurait pu emprunter 300 000 euros il y a 2 ans ne pourra désormais obtenir que 200 000 euros à un taux de 5%. Cela représente une perte de capacité d'emprunt de 100 000 euros en un laps de temps très court, tandis que les exigences des banques augmentent. L'apport personnel est devenu un critère crucial, avec une moyenne de 20% d'apport.

     

    Un autre facteur entre en jeu : le diagnostic de performance énergétique (DPE), à mesure que l'interdiction progressive de louer des logements mal isolés prend effet.

     

    Crédit photo : Jean-Pierre Dalbéra de Flickr / Attribution 2.0 Générique (CC BY 2.0)

    Une maison

    Découvrez les prêts immobiliers qui vont vers 5 %


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    Dans la magnifique région de Charente-Maritime, des joyaux comme La Rochelle et Rochefort ont connu une ascension vertigineuse des prix immobiliers dans les petites annonces au fil des dernières années. Une tendance qui a incité certains résidents à se tourner vers une solution atypique : vivre sur des bateaux amarrés aux paisibles ports. Une alternative plus économique, du moins pour l'instant.

     

     

     

    Opter pour la vie sur l’eau plutôt que de s'enraciner dans le sol, où les tarifs immobiliers atteignent des sommets, est devenu le choix de plus en plus de Français ces dernières années. À Rochefort, dans la douceur de la Charente-Maritime, le port de plaisance abrite désormais 300 bateaux amarrés, dont une quarantaine sert de domicile permanent. "Nous comptons presque le double de résidents par rapport à il y a cinq ans", explique Ivan Poinot, responsable du site, dans une récente interview à Sud Ouest, en date du 11 août. Selon lui, la raison de cet engouement est claire : la flambée incontrôlée des prix immobiliers, surtout en bord de mer.

     

     

     

    Une croissance de 8 % en seulement un an et une impressionnante augmentation de 51 % en l'espace de cinq ans. Résultat : de plus en plus de Rochefortais se tournent vers la vie portuaire. "Les loyers ont grimpé en flèche, et les plus vulnérables ne peuvent plus se permettre de vivre en centre-ville, c'est devenu bien trop cher", explique Jean-Michel Gatineau. Lui-même habitant du port depuis 2005, il ajoute : "Alors que vous pouvez mettre la main sur un vieux rafiot pour seulement 5 000 euros." Pour avoir une perspective, il faut savoir qu'un mètre carré de bien immobilier dans la ville coûte en moyenne 2 700 euros.

     

     

     

    Crédit photo : Vera Kratochvil de Public Domain Pictures / CC0 1.0 universel (CC0 1.0)
    Transfert dans le Domaine Public

    Des bateaux dans un port

    Beaucoup de Charentais vivent sur des bateaux

     


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    La crise dans la construction de logements neufs persiste, poussant les promoteurs à chercher de nouvelles sources de revenus. Les réservations de logements neufs ont chuté de près de 40 % entre avril 2022 et mars 2023, impactées par la hausse des taux d'intérêt et des coûts de construction. Les réductions d'aides à la construction neuve et la suppression de la niche fiscale Pinel suscitent également des inquiétudes. Les grands promoteurs, comme Vinci et Bouygues, ont subi des baisses significatives dans ce secteur. Nexity, le premier promoteur français, diversifie ses activités pour faire face à la volatilité du marché immobilier.

     

     

     

    Crédit photo :  Efraimstochter de Pixabay

    Une maison

    L’investissement dans les logements neufs diminue

     


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