À Lille, le marché immobilier est scruté de près, notamment par une récente étude de Zefir, expert en immobilier. Cette analyse se penche sur la plus-value moyenne des propriétaires ayant acquis un appartement il y a une décennie.

L'étude cible la plus-value d'un appartement en résidence principale, d'une superficie moyenne de 60 m², considérant cela comme un premier achat immobilier en milieu urbain. En évaluant la plus-value nette après la vente, en prenant en compte l'évolution des prix et le taux d'intérêt à l'achat, l'étude inclut également les loyers économisés depuis l'acquisition.

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Crédit photo : jovanel de Pixabay

Les résultats révèlent ainsi que du côté de Lille, les vendeurs ayant acquis leur bien il y a 10 ans affichent une moins-value de -20%, soit -35 000 euros, en ne considérant que le coût d'achat et le coût du crédit sur la décennie. Cependant, lorsque les loyers économisés sont pris en compte, la réalité change : une plus-value nette de +28%, soit +50 000 euros, émerge.

Au cours des deux dernières décennies, le marché immobilier lillois a connu une croissance soutenue de +32%, mais le coût du crédit a également augmenté. Actuellement, le coût élevé du crédit freine les acheteurs potentiels, mais selon le co-fondateur de Zefir, une amélioration est anticipée d'ici février ou mars 2024, avec une possible baisse des taux d'intérêt grâce aux initiatives de l'État.

Ainsi, il est bon de retenir que, malgré les défis récents, une perspective optimiste se profile pour le marché immobilier lillois, soulignant le rôle crucial des taux d'intérêt dans l'évolution du secteur.