Force est de constater que les locations dans de grandes villes de France subissent une hausse des loyers depuis un an.

Entre le premier trimestre 2020 et le premier trimestre 2021, les professionnels de l’immobilier ont noté une augmentation importante des loyers fixés par les bailleurs dans plusieurs agglomérations.

Il semblerait que celle-ci est due à un accroissement du nombre de biens disponibles sur le marché locatif de longue durée. Ces logements « additionnels » font habituellement partie des locations saisonnières. Cependant, pour compenser leurs pertes dues à l’épidémie de Covid-19, ces propriétaires ont introduit leurs biens dans la filière de la location traditionnelle.

Si les experts de l’immobilier sont d’avis que le marché retrouvera son équilibre d’ici la fin de l’année, pour l’instant, ce sont les locataires qui doivent payer le prix fort dans les grandes villes.

Il faut savoir que la demande pour les biens dans les métropoles a chuté, au profit de propriétés plus spacieuses dans les villes périurbaines et rurales. En outre, les mesures sanitaires, soit la clôture des frontières, la fermeture des aéroports et le confinement, ont diminué les déplacements internationaux ; qu’ils soient de professionnels, d’étudiants ou de touristes. Ainsi, il y a davantage de biens locatifs de courte durée qui restent non loués.

Afin de trouver des preneurs, nombreux sont les bailleurs qui se tournent vers la location de longue durée et même le bail meublé. D’ordinaire, la disponibilité de plus de biens locatifs sur le marché aurait dû faire baisser les loyers. Néanmoins, c’est le contraire qui se produit. C’est l’inflation au niveau des loyers, particulièrement pour les résidences meublées. La raison est que les propriétaires tentent de rattraper leurs manques à gagner subis lorsque leurs biens étaient vacants, en établissant des loyers supérieurs en location classique.

Présentement, louer un bien en centre-ville est onéreux © image libre de droits Google