L'immobilier en France est un domaine en perpétuelle évolution, influencé par divers facteurs économiques et géographiques.

Divers acteurs de l'immobilier, notamment les notaires, les réseaux d'agences et la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) partagent des observations convergentes. Le soleil et la proximité de la mer continuent d'attirer les investisseurs et les acheteurs. Delphine Morgant, agente immobilière chez IAD à Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône), déclare que cette région connaît une demande soutenue malgré les incertitudes. Des villes telles qu'Antibes (Alpes-Maritimes), Fréjus (Var), Nice (Alpes-Maritimes), Nîmes (Gard), et Perpignan (Pyrénées-Orientales) voient toujours leurs prix immobiliers augmenter.

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Dans ces villes, les tarifs au mètre carré oscillent entre 2 000 et 5 000 euros, et certaines atteignent même des niveaux comparables à ceux de Paris. Antibes, par exemple, approche les 10 000 euros le mètre carré, tandis que Cannes (Alpes-Maritimes) affiche des prix atteignant 12 000 euros le mètre carré, selon les données de l'observatoire des agences Guy Hoquet.

Il semble que le secteur touristique soit relativement épargné par la tendance à la baisse. La Fnaim constate que les stations de ski et les stations balnéaires ont vu leurs prix augmenter respectivement de 6 % et 3,8 % au cours de la dernière année. En moyenne, les biens immobiliers dans le département de l'Hérault ont enregistré une augmentation de 4 %, une tendance similaire à celle observée en Savoie et en Haute-Savoie.

Loïc Cantin, président de la Fnaim, explique que dans ces régions, où les retraités s'installent et où les personnes fortunées acquièrent des résidences secondaires, les acheteurs ont moins besoin de recourir à un crédit immobilier, ce qui les rend moins sensibles aux taux d'intérêt élevés et soutient la demande.

Crédit photo : André ALLIOT de Wikimedia Commons / Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)